Thomas H. Cook. Trad. de l'américain
Seuil, 357 pages, 21.50 €
Jack Branch est le dernier descendant d'une riche famille de planteurs du Mississippi. Son père occupe encore la grande propriété familiale où il se remet lentement d'une dépression. Avant, il était professeur dans le lycée de Lakeland, un établissement pour enfants blancs défavorisés. Jack a repris le flambeau et enseigne à son tour auprès de ces jeunes, dans une sorte de vocation à les sauver de leur condition misérable. En cette année 1954, il donne un cours thématique sur le Mal, puisant ses exemples dans la littérature, le théâtre, l'histoire ou les faits divers. Chaque étudiant doit réaliser un travail individuel en choisissant une personnalité incarnant le mal. Dans sa classe, Jack Branch s'est pris d'amitié pour un jeune élève, Eddie Miller.
Anne Dufourmantelle
Payot, 312 pages, 18.50 Euros
L'auteur démontre que "risquer sa vie" n'est pas toujours affronter la mort, et que le risque ne se loge pas nécessairement où on l'attend. Il peut être présent dans de nombreuses situations de la vie moderne : la passion, la liberté, l'infidélité, le risque de quitter la famille, de perdre du temps, de décevoir, etc.
Quatrième de couverture : Le risque est un combat dont nous ne connaîtrions pas l'adversaire, un désir dont nous n'aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur évenement. Si le risque est cet événement, il est au-delà du choix, un engagement physique du côté de l'inconnu, de la nuit, du non-savoir, un pari face à ce qui, précisément, ne peut se trancher. Il ouvre alors la possibilité que survienne l'inespéré.
Philippe Béague, Michel Dupuis, Monique Dorsel, François Emmanuel, Jacques Dumont, Anne Morelli, Gabriel Ringlet
Couleur Livres, 103 pages, 11 euros.
Sept personnalités de différents horizons professionnels, philosophiques ou religieux, expliquent en quoi le suicide n'est pas une fatalité. Réflexions et témoignages esquissent une réponse multiple et contrastée à cette question existentielle au coeur de l'humanité.
Quatrième de couverture : Le suicide n'est pas une fatalité. Mais il n'en est pas moins la deuxième cause de mortalité dans nos pays dits "civilisés". Plutôt que de s'appesantir sur les raisons ou déraisons, le Centre de Prévention du Suicide, à l'initiative de ce livre, a voulu poser cette question cruciale, particulièrement aujourd'hui, "Qu'est-ce-qui fait vivre ?".
Edgar Morin
Fayard, 307 pages, 21,30 euros
Cet essai explique comment une multiplicité de crises sont enchevêtrées dans la grande crise de l'humanité, qui n'arrive pas à devenir l'humanité. Il s'essaie à un diagnostic sur le cours présent et futur de la mondialisation. Le monde, agité de conflits éthiques, religieux, politiques, et de convulsions économiques, continue à toute vitesse sa course vers ce qui sera peut-être le pire. A lire en complément de l'essai choc Indignez-vous de Hessel.
Quatrième de couverture : Le vaisseau spatial Terre continue à toute vitesse sa course dans un processus à trois visages : mondialisation, occidentalisation, développement. Tout est désormais indépendant, mais tout est en même temps séparé.
Lire la suite : La voie : Pour l'avenir de l'humanité / Sociologie