Un escalier. Quoi de plus simple ? Pourtant cet élément d'architecture a pris, au cours des siècles, des formes multiples et a parfois recellé une dimension spirituelle ou symbolique. L''architecture contemporaine s'y montre particulièrement innovante (Citadelles et Mazenod, 80,50 €) |
Retombez en enfance en découvrant la magie de ces cabanes dans les arbres. Quelles soient l'oeuvre d'architectes reconnus ou d'artisans amateurs, ces réalisations possèdent toutes une capacité à nous faire rêver. (Taschen, 50 €)
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Commeny vit-on aujourd'hui en Chine, en Argentine, en Afrique du Sud ou encore aux Etats-Unis ?Comment s'y adapte-t'on au climat, au mode de vie social ? Roland Theron parcourt le monde pour tenter de répondre à ces questions et nous présente 70 maisons représentatives ou atypiques. (La Martinière, 35 €) |
La fin des coupables, suivi de Le cas Paramord
de Pierre-Henri Castel
ed. Ithaque, 34 euros
présentation de l'éditeur :
" Pourquoi implante-t-on aujourd'hui de minuscules électrodes dans le cerveau de certains « obsessionnels-compulsifs » ? Qu'est-il arrivé à la « névrose obsessionnelle » inventée par Freud ?
Où donc est passé le vieux « surmoi » ? Questions étranges, parce qu'elles semblent monter en épingle un épisode infime de l’histoire de la psychiatrie, loin des graves soucis des philosophes pour la folie. Au contraire : elles se tiennent au ras des souffrances secrètes d'un nombre immense de gens normaux, mais angoissés, portés à douter de tout, l'esprit traversé par des obsessions bizarres, et dont la vie est gâchée par de petits rituels dérisoires (vérification, symétrie, etc.).
La réponse se déploie entre deux récits de cure psychanalytique, livrés avec une exceptionnelle richesse de détails : celle d'un patient de Freud, « l'Homme aux rats », en 1907, à Vienne, et celle d'un de nos contemporains, « Paramord ». On y découvre combien devoir assumer subjectivement certains actes (sexuels mais pas seulement) peut devenir un supplice horrible. On y découvre aussi combien la contrainte à agir et à être soi-même aura été une pierre de touche de l'identité de l'individu dans la modernité. Car, de Freud à l'âge de l'esprit-cerveau, le sens de l'intériorité morale et psychique a profondément changé. Et ce que nous ne pouvons pas nous empêcher de faire ou de penser, et qui nous obsède, révèle le coût exorbitant de nos idéaux d'« autonomie ».
Pierre-Henri Castel conclut ici son enquête dans le labyrinthe du XXe siècle. Pourquoi être « civilisé » a pu paraître à ce point odieux à ceux qui ont préféré la barbarie totalitaire ? De quoi souffrait Kafka ? Le conformisme menace-t-il la démocratie ? Pour qui les thérapies cognitivo-comportementales furent-elles inventées ? Comment, enfin, la culpabilité excessive, creuset de l'individuation personnelle en Occident, s'est-elle muée en dysfonction cérébrale ? Pessoa et Canetti, Arendt et Adorno, Melanie Klein, Eysenck et Lacan nous guident et, avec eux, les témoignages poignants d'une foule d'obsédés anonymes."
Le Laboratoire central
de J.B. Pontalis
(ed. de l'Olivier, 18 euros)
Ce livre est un recueil d'entretiens que Pontalis a donné entre 1970 et 2012 à diverses revues. C'est un portrait intime et intellectuel qui se dessine à travers ceux-ci. "Une pensée qui n'existe pas sans l'oeuvre en silence de la langue, sans la mélancolie du langage, sans son charme (...)". Le lien, ou plutôt les liens, avec la littérature y sont particulièrement évoqués. C'est tout autant un J.B. Pontalis écrivain que psychanalyste qui est ici mis en avant.
PJ Parrish. Trad. de l'anglais
Calmann-Levy, 475 pages, 24.90 €
Louis Kincaid, jeune policier noir, quitte le Mississippi pour un poste d'apparence bien plus tranquille à Loon Lake, Michigan. Le commissariat qui compte neuf hommes est dirigé par un capitaine atypique, Brian Gibralter. Mais très vite Kincaid comprend que ce qu'il prenait pour une retraite campagnarde lui réserve bien des surprises. Le policier qu'il remplace, un jeune noir comme lui, a en fait été assassiné à peine quinze jours plus tôt. L'équipe est encore sous le choc, d'autant qu'il s'agit du premier meurtre commis sur les rives tranquilles de Loon Lake. L'angoisse monte encore lorsque le corps d'un ancien flic aujourd'hui à la retraite est découvert dans les eaux glacées du lac. Qui en veut aux policiers de ce patelin perdu ? Et qui sera le prochain sur la liste ? Le commissaire Gibralter ne semble pas à la hauteur de l'enquête et refuse l'aide de la police de l'Etat. Kincaid décide alors, malgré l'hostilité de ses nouveaux collègues, de mener ses propres investigations. Un lac gelé, des policiers pris pour cible, un commissaire autoritaire et lunatique, un jeune flic persévérant sont tous les ingrédients qui font de De glace et de sang un bon polar à découvrir bien au chaud.